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samedi 23 juillet 2011

ESSAI HISTORIQUE FOURNI PAR LA MAIRIE DE NOISY-SUR-ECOLE : CHRONOLOGIE DES SEIGNEURS DE CHAMBERJOT...( 1456 A 1956 )

MERCI A LA MAIRIE DE NOISY-SUR-ÉCOLE :  (22-07-2011)

(gracieuseté de la mairie - auteur(e) inconnu(e) )
Retranscrit tel quel d’ après un texte dactylographié a la machine a écrire
‘Années 1960’’




              ÉSSAI HISTORIQUE SUR ''CHAMBERJOT''

Chronologie des seigneurs de Chamberjot, d’après des notes prises aux archives de Seine-et-Marne.

- Le château actuel a été entièrement reconstruit sous louis XV, et on n’ a gardé de l’ ancien château ou manoir féodal que les douves et peut-être une grosse tour restaurée a la fin du XIX e siècle. A juste titre l’ auteur(e) de cet essai se demande pourquoi une façade louis XIII si reconstruit en 1774 sous Louis XV….. ?

- Cette tour, qui figure sur le plan de 1786, comprenait deux étages et un grenier mansardé. Elle était recouverte d’ une toiture conique. Un escalier extérieur orné de balustres donnait accès au rez-de chaussée.

- Cette tour a été malheureusement démantelée par le Baron de Cramer en 1954-1955.

- Une plaque de foyer de cheminée provenant de cette tour est conservée chez Monsieur LECESNE, en sa propriété de VAUDOUÉ- (Seine-et-Marne) -. Cette plaque de foyer est ornée d’ un blason composé d’ un heaume et d’ une cuirasse de lieutenant des armées de Flandre.

- Les attributs extérieurs au blason comportent une couronne royale et des anges surmontés d’ une devise de LOUIS XIV  -Seul contre tous-  . 

PREMIERS SEIGNEURS DE CHAMBERJOT :

- Au Moyen-âge le fief de Chamberjot relevait des dames du Couvent de CHELLES SAINTE BOULDOUR.

- Le cartulaire de l’ abbaye de CHELLE mentionne en effet un don fait en 1239 a l’ église et abbaye de CHELLE par THIBAULT et ANSELLE de CHAMBERJOT, frères écuyers, pour le repos des âmes de leurs père et mère et pour leur anniversaire, d’ un certain droit appelé ‘’transamentum’’ qu’ ils avaient au territoire de Saint-Georges.

- On peut supposer d’ après ce document que Thibault et Anselle de Chamberjot et leurs parents possédaient  au XIII e siècle un château ou un manoir féodal.


SEIGNEURS DE CHAMBERJOT DE 1456 a 1724 :

Notes généalogiques sur la famille Le JAU

- Les Le JAU de CHAMBERJOT, originaires d’ Anjou , étaient seigneurs non seulement de Chamberjot, mais aussi de MOIGNY ( en partie ) de Launay, de la GRANDE  Rouge,  du Rouvre ( fermes de Milly ) de la Charonnerie, avec bien entendu le tiers du droit de coutume de la ville de Milly, nommé ‘’Toully’’.

Les Le JAU DE CHAMBERJOT :

- Le premier connu est Maurice le JAU. En 1456. il achète a MOIGNY la moitié fief Cochet assis sur la rivière l’ École.

- Antoine Le JAU ( 1507)
Alison, sœur du précédent, épouse Jean CHAUDET  ( 1507) hérite avec son frère jean l’ HUILLIER seigneur de VERTEAU et du chaine Coupé, décédé sans enfant.
Jean, premier du nom, écuyer, seigneur de CHAMBERJOT de VERTEAU LE ROUVRE’ LA GRANDE ROUGE, LAUNAY et autres lieux, fit fondation en 1583 de la Chapelle Saint Hubert dans le château de CHAMBERJOT.

- Une cloche encore en place porte la date 1581.

- Dans cette chapelle sont inhumés les corps de madame BASSET 1908 et Dominique LELOU (1906).

- Jean, fils du précédent, conseiller du Roi, au parlement.

- Jerosme, fils du précédent, écuyer, seigneur de Chamberjot.
Henry, son fils, Conseiller du Roi, écuyer, auditeur a la chambre des Comptes.

- Jérôme ?  Le JAU fit construire en 1640, un logement prés de la chapelle pour le chapelain de celle-ci.

- La Croix Saint Jérôme est comprise dans le domaine limité par des bornes portant la lettre ‘’C’’.

- Philibert, sieur de Chamberjot Conseiller du Roi. (1658)

- Jean Henri Le JAU, époux de Angélique Anne-Marie de la GUERINIERE, écuyer, seigneur de Chamberjot, du Coudray et Launay.

- Sa veuve vend le fief du Moulin Gauffin sis derrière le fort, château de MOIGNY, au baron de Milly le 21 aout 1719.      

- Jean, fils du précédent, époux de Jeanne, Geneviève Françoise Hodoart de VAUJOUAN , seigneur de CHAMBERJOT par acte du 21 aout 1724.

- Jean Achille Le JAU, décédé au château le 23 janvier 1763 époux de Geneviève Thérèse Henriette le JAU décédée a Paris  en 1756.

- Jean Paul le JAU un des onze enfants Le JAU.
 
- Les seigneurs de CHAMBERJOT avait droit de haute et basse justice.

- Avant 1900, selon un ancien instituteur de NOISY SUR ECOLE, on pouvait voir les restes de la potence.  Le lieu porte le nom de la justice de CHAMBERJOT.  Il s’ agit de la colline gréseuse cote 120, située a l’ extrémité du  ‘’chemin de face’’  partant de la porte principale du domaine du château de CHAMBERJOT sur la D 16.

SUCCESSEURS DES SEIGNEURS  LE JAU DE CHAMBERGEOT.

- Antoine Louis DUPRE de SAINT MAUR, officier aux gardes Françaises, Seigneur de CHAMBERGEOT par sa femme Jeanne Geneviève Henriette Billiard de Loriette, seule héritière de Geneviève Le JAU de CHAMBERGEOT, sa mère, unique héritière de Jean Achille le JAU de CHAMBERJOT.

- Leur fils Hippolyte ayant émigré pendant la Révolution, Antoine Louis DUPRE de SAINT MAUR, son épouse et sa fille furent arrêtés le 21 septembre 1793.  Emprisonné quinze mois a la maison d’ arrêt de FONTAINEBLEAU, Antoine Louis DUPRE de SAINT MAUR, fut saisi de tous ses biens.

- Sa femme Jeanne Geneviève Henriette BILLARD de LORIERE, décédée a son château de CHAMBERJOT le 24 mai 1828, est inhumée dans la chapelle funéraire de l’ Eglise Notre Dame a NOISY-SUR-ECOLE.

- Sous l’ ancien régime, le château de CHAMBERJOT faisait partie de la capitainerie de FONTAINEBLEAU.

- DUPRE DE SAINT MAUR, alors lieutenant aux Gardes Françaises, demande la permission d’ établir une clôture dans sa propriété. Monsieur de MONTMORIN lui répond le 4 juillet 1780, en lui demandant un plan qui sera soumis au Roi, lequel s’ est réservé d’ accorder les permissions.

Famille MENARDEAU :

- Le château appartient par mariage au Comte Jean Baptiste de MENARDEAU, marié a Mademoiselle DUPRE DE SAINT MAUR.

- Leur fille, Marie Monique Amélie de MENARDEAU décède au château de CHAMBERJOT, le 11 octobre 1826.

- Le comte Jean Baptiste de MENARDEAU décède au château de CHAMBERJOT le 15 mai 1833.

- Tous deux sont inhumés dans la chapelle funéraire de l’ Église Notre Dame de NOISY SUR ECOLE, a coté de Jeanne Geneviève Henriette BILLIARD de LORIERE, mère de la comtesse de MENARDEAU.

Famille PINGUET     

- Alexandre PINGUET décéde au château de CHAMBERJOT le 3 décembre 1871.

- Le château appartenait a Ernest PINGUET en 1930.
- La route des grandes Vallées, portait autrefois le nom de ‘’Route a PINGUET’’

Autres propriétaires connus, notes manuscrites de l’ auteur (e) :

- Le château appartient successivement aux familles BASSET en (1914) , schifts en ho CRAMER  (1956)

Dessin sur l' essai historique sur Chamberjot : une étude fournie gracieusement par la mairie de Noisy-sur-école. : façade LOUIS XIII .?????...mais reconstruit sous LOUIS XV

vues aériennes de géoportail.fr.....





jeudi 7 juillet 2011

lundi 4 juillet 2011

UN RARE HISTORIQUE, & BIEN RÉDIGÉ, SUR LE DU PARC DU CHÂTEAU DE CHAMBERGEOT .....JARDINS.....PONT....

histoire du château

Le château de Chambergeot, situé en pleine brousse sablonneuse, en contrebas des derniers coteaux rocheux de la Forêt de Fontainebleau, à 4 kilomètres Sud-Est de Milly, et tout près du village de Noisy-sur-Ecole, est sur le côté de ce qui fut autrefois son grand Parc, relégué aujourd'hui au rôle de simple futaie. Chambergeot fut, au Moyen Age, une forteresse féodale dont il reste quelques vestiges et qui fut démantelée vers le milieu du XVIIe siècle comme la plupart des Châteaux d'alors, et rebâtie au style du temps.Les ponts-levis furent supprimés par ordre et remplacés par des ponceaux jetés sur les fossés ou «douves». Les guerres de donjon à donjon avaient définitivement disparu.

Chambergeot appartint alors à une Mme de Saint-Maur ; il était dans toute sa splendeur en 1660, peu après la Paix des Pyrénées, qui consacra la puissance, de Louis XIV. C'est à peu près tout ce qu'on en sait d'après de rares documents recueillis par M. le Curé de Noisy. Malheureusement les plus anciennes archives furent brûlées et les plus modernes disséminées par des propriétaires successifs, dont le nombre fut grand. De tardives restaurations eurent lieu. On sait que la plus importante date de 1845 ; les vieilles murailles de briques furent piquetées et recouvertes de briques neuves ; les ardoises des toitures furent remplacées, mais le style Louis XIII demeura scrupuleusement respecté.

le mystère des jardins : 


Un fait curieux s'est produit, soit à la reconstruction, soit à l'une des restaurations. La façade a dû être changée de côté : le Château a dû être « retourné ». En effet, derrière l'habitation actuelle, s'étend un immense rectangle, parfaitement horizontal, limité sur ses deux grands côtés par deux miroirs d'eau qui aboutissent, près de la Maison, aux douves, et, à l'autre bout, à la rivière l'École, qu'il fallait autrefois traverser en bateau pour pénétrer dans la Propriété. Le nom d'« Esplanade » est resté à ce bel espace, aujourd'hui herbeux. Quant à la façade moderne, elle regarde, heureusement d'assez loin, 300 mètres environ, les écuries et les Communs, qu'on n'a pas bougés de place.

C'est à peu près au milieu de l'axe de cette partie découverte que passe le côté anciennement arrière des douves, que franchit un pont. Entre ce pont et le Château, est dessiné un vaste jardin constitué surtout au centre, par une grande pelouse elliptique comportant quelques corbeilles. Ce jardin veut être de style paysager par ses lignes courbes, mais il ne comporte aucun vallonnement. Sur le côté gauche du Château, par où d'autres pelouses semblent de loin faire corps avec la plaine environnante, sont d'autres corbeilles florales et un gentil parterre, habilement composé par le jardinier actuel, M. Harand, et dont nous aurons occasion de reparler. De ce côté-ci du pont et contre les communs, règne une vaste cour dans laquelle 
débouche d'un couvert l'allée d'accès du Domaine.

Par l'exposé qui précède, on voit que la logique de l'ordonnancement général n'est pas la qualité maîtresse du Château de Chambergeot.
Ainsi, sur les surfaces rectangulaires, douées d'une belle perspective, en avant et en arrière de l'habitation, de pur style Louis XIII, des plates-bandes rectilignes à la Française, autour d'un parterre de broderies ou du moins les rappelant, était tout indiquées.

Les ponts sur les douves ont vu eux-mêmes leurs tabliers restaurés dans le style de l'habitation ; les balustrades XVIIIe siècle qui les ornent leur donnent un cachet architectural que renforcent des rangées de vases fleuris le long des douves, mais que l'on voudrait voir coopérer à un 
ensemble plus imposant du Jardin.

Noblesse oblige. Bien que de construction simple et sans luxe, le Château actuel n'en a pas moins son époque inscrite dans tous ses détails. Et il reste regrettable que Le Nôtre ou un de ses émules n'aient point passé par là pour dessiner les Jardins.



  • Titre : La Vie à la campagne
  • Éditeur : Hachette (Paris)
  • Date d'édition : 1906-1966
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